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02 Eden, fantôme hawaïen et viol sur papier... Cinq expositions parisiennes à ne pas manquer en mars

Eden, fantôme hawaïen et viol sur papier... Cinq expositions parisiennes à ne pas manquer en mars

ART & DESIGN
De l’ultra-acidulé au traditionnel noir et blanc, l’art contemporain s’affirme sous tous ses états au mois de mars à Paris. Retrouvez cinq expositions qui vont faire du bruit dans les galeries.
Nature morte aux citrons, 2016. Impression jet d’encre. 30 x 40 cm. Edition de 3 + 2 EA. Courtesy galerie du jour agnès b. / © Paul Rousteau. Nature morte aux citrons, 2016. Impression jet d’encre. 30 x 40 cm. Edition de 3 + 2 EA. Courtesy galerie du jour agnès b. / © Paul Rousteau.
Nature morte aux citrons, 2016. Impression jet d’encre. 30 x 40 cm. Edition de 3 + 2 EA. Courtesy galerie du jour agnès b. / © Paul Rousteau.
<p>Diamant de Gould, 2016. Impression jet d’encre. 30 x 40 cm. Edition de 3 + 2 EA. Courtesy galerie du jour agnès b. / © Paul Rousteau.</p>

Diamant de Gould, 2016. Impression jet d’encre. 30 x 40 cm. Edition de 3 + 2 EA. Courtesy galerie du jour agnès b. / © Paul Rousteau.

L’eden sensible de Paul Rousteau à la galerie du Jour - agnès b.

 


Sélectionné pour le prochain Festival d’Hyères où il exposera à la Villa Noailles dès avril, Paul Rousteau s’installe à la galerie du Jour - agnès b pour dévoiler son univers onirique et ultra-sensible. « Ce projet  est une vision idéale de l'enfance. J'ai essayé de recréer les images d'un Paradis terrestre, d'un bonheur pur et innocent. Dans cet Eden, il y a mes enfants, des fleurs, des levers de soleil, des oiseaux... Mais la mélancolie n'est jamais très loin », révèle l’artiste. Et c’est en effet dans une série de photographies au colorama pop-exotique que l’on est invité à plonger. Immersif et psychique, un rendez-vous entre plusieurs mondes à ne pas manquer.  

 

EDEN, visions of joy de Paul Rousteau à la galerie du Jour - agnès b., du 3 mars au 15 avril 2017. 44 Rue Quincampoix, Paris IVe.

Bertrand Lavier. Paysages aixois, 2015. Acrylic on traffic sign. 140 x 240 cm - 55 1/8 x 94 1/2 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo: Hervé Hote Bertrand Lavier. Paysages aixois, 2015. Acrylic on traffic sign. 140 x 240 cm - 55 1/8 x 94 1/2 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo: Hervé Hote
Bertrand Lavier. Paysages aixois, 2015. Acrylic on traffic sign. 140 x 240 cm - 55 1/8 x 94 1/2 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo: Hervé Hote
Bertrand Lavier ‘Cobalt Blue’, 2016. Acrylic on Cibachrome. 59,5 x 120 cm - 23 3/8 x 47 1/4 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo:Rebecca Fanuele Bertrand Lavier ‘Cobalt Blue’, 2016. Acrylic on Cibachrome. 59,5 x 120 cm - 23 3/8 x 47 1/4 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo:Rebecca Fanuele
Bertrand Lavier ‘Cobalt Blue’, 2016. Acrylic on Cibachrome. 59,5 x 120 cm - 23 3/8 x 47 1/4 inches © Bertrand Lavier. Courtesy of the Artist and Almine Rech Gallery. Photo:Rebecca Fanuele

La peinture questionnée de Bertrand Lavier chez Almine Rech

 

Avec A capella, Bertrand Lavier signe une nouvelle exposition parisienne haute en couleurs. Bleu cobaltJaune cadmium clair et Vert permanent : trois monochromes réalisés cette année y abordent frontalement la question de la peinture et de la sculpture. La galerie Almine Rech lui ouvre ainsi son espace pour présenter un ensemble de pièces contemporaines qui questionnent la matérialité de l’œuvre. Qu’est-ce qui relève du « pittoresque » ? Quelles relations entre l’art moderne et Walt Disney ? Comment court-circuiter l’histoire de l’Art ? Autant de questions à explorer soi-même dès le 4 mars.

 

A capella de Bertrand Lavier chez Almine Rech Gallery, du 4 mars au 15 avril 2017. 64 rue de Turenne, Paris IIIe.

Jérôme Zonder. Portrait de Garance 16, 2016. Mine de plomb et fusain sur papier 150x200cm © Galerie Eva Hober, Paris Jérôme Zonder. Portrait de Garance 16, 2016. Mine de plomb et fusain sur papier 150x200cm © Galerie Eva Hober, Paris
Jérôme Zonder. Portrait de Garance 16, 2016. Mine de plomb et fusain sur papier 150x200cm © Galerie Eva Hober, Paris
Jérôme Zonder. Portrait de Garance 19, 2017. Mine de plomb et fusain sur papier 60x100cm © Galerie Eva Hober, Paris Jérôme Zonder. Portrait de Garance 19, 2017. Mine de plomb et fusain sur papier 60x100cm © Galerie Eva Hober, Paris
Jérôme Zonder. Portrait de Garance 19, 2017. Mine de plomb et fusain sur papier 60x100cm © Galerie Eva Hober, Paris

Les portraits glaçants de Jérôme Zonder chez Eva Hober

 

Du noir, du blanc et une mine de plomb : il n’en faut pas plus à Jérôme Zonder pour élever le dessin au rang d’œuvre d’art. Pour son exposition intitulée Garance, dernier volet, l’artiste propose des images narratives sombres autour de la souffrance féminine. Viols, humiliations, dominations : on se retrouve confronté à l’acte violent à travers une série d’images sublimées par le trait. Une dimension sociale et politique puissante émane du papier, mais la beauté des portraits éteint rapidement nos angoisses. À voir absolument, en attendant le salon du dessin contemporain Drawing Now (du 23 au 26 mars).


Garance, dernier volet de Jérôme Zonder à la galerie Eva Hober, du 18 mars au 22 avril 2017. 35-37 rue Chapon, Paris IIIe.

<p>Mitch Epstein "Courtesy Galerie Les filles du calvaire".</p>

Mitch Epstein "Courtesy Galerie Les filles du calvaire".

<p>Mitch Epstein "Courtesy Galerie Les filles du calvaire".</p>

Mitch Epstein "Courtesy Galerie Les filles du calvaire".

L’iconique black and white de Mitch Epstein aux Filles du Calvaire

 

Le célèbre photographe américain Mitch Epstein s’installe à Paris pour dévoiler, parmi d’autres, sa dernière série photographique Rocks and Clouds (2014-2015). Celui qui a fait de New York son terrain de jeu favori capture ici des fragments de paysages sculptés par l’Homme, où les motifs minéraux extraits de la ville s’affirment à travers diverses identités. Entre nature et architecture, on observe avec attention ces clichés urbains en noir et blanc : une skyline, une rue, un morceau de ciel… La galerie Les Filles du Calvaire nous pose plus que jamais comme témoin d’une génération qui s’est appropriée la terre.

 

New York Trees, Rocks & Clouds de Mitch Epstein à la galerie Les Filles du Calvaire, du 17 mars au 6 mai 2017. 17 rue des Filles-du-Calvaire, Paris IIIe.

Gilles Barbier. HMS Hawking de classe Neptune 2017. Gouache sur papier / Gouache on paper 123 x 189 cm / 48 3/8 x 74 3/8 in. Pièce unique / Unique piece Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris / Photo : JC Lett. Gilles Barbier. HMS Hawking de classe Neptune 2017. Gouache sur papier / Gouache on paper 123 x 189 cm / 48 3/8 x 74 3/8 in. Pièce unique / Unique piece Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris / Photo : JC Lett.
Gilles Barbier. HMS Hawking de classe Neptune 2017. Gouache sur papier / Gouache on paper 123 x 189 cm / 48 3/8 x 74 3/8 in. Pièce unique / Unique piece Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris / Photo : JC Lett.
<p>GILLES BARBIER. <em>Gorgona Prime (active phase) (artist impression)</em> 2017. Posca, bombe de peinture et gouache sur calque polyestère. Posca, paint bomb and gouache on polyester layer 140 x 120 cm / 55 1/8 x 47 1/4 in. Pièce unique / Unique piece Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris / Photo : JC Lett</p>

GILLES BARBIER. Gorgona Prime (active phase) (artist impression) 2017. Posca, bombe de peinture et gouache sur calque polyestère. Posca, paint bomb and gouache on polyester layer 140 x 120 cm / 55 1/8 x 47 1/4 in. Pièce unique / Unique piece Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris / Photo : JC Lett

La fiction sans limite de Gilles Barbier à la galerie Vallois

 

Fantômes hawaïens, planètes fictives, chapeaux renversés… La vision surréaliste et renversante de Gilles Barbier investit la galerie Vallois à partir du 10 mars., l’artiste marseillais qui avait exposé l’an dernier au Musée national d’art contemporain de Séoul puise son inspiration dans les logiciels en ligne (générateurs de noms de planètes, de vaisseaux spatiaux). Au cœur de l’exposition, on retrouve également une sculpture inédite représentant une énorme mâchoire de mégalodon, riche en symboles elle aussi… De quoi surprendre toujours plus.

 

Artist Impression de Gilles Barbier à la galerie Vallois, du 10 mars au 22 avril 2017. 33 & 36 rue de Seine, Paris VIe.

 

 

 

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