47


Commandez-le
Numéro
25 Des carnets de notes Moleskine transformés en œuvres d'art s'exposent à Paris

Des carnets de notes Moleskine transformés en œuvres d'art s'exposent à Paris

Art

Du 8 au 21 février au Palais de Tokyo, du 9 février au 31 mars au Bon Marché ainsi que du 23 au 26 février à la galerie Ground Effect à Paris, la marque italienne de carnets Moleskine présentera une collection originale et exclusive d'œuvres de divers artistes réalisées à partir de ses célèbres carnets de notes.

  • "The Complexe Horizon of Love" par Joël Andrianomearisoa

    "The Complexe Horizon of Love" par Joël Andrianomearisoa "The Complexe Horizon of Love" par Joël Andrianomearisoa
  • Par Ruben Toledo

    Par Ruben Toledo Par Ruben Toledo
  • Par Orlando Britto

    Par Orlando Britto Par Orlando Britto
  • Par Romina de Novelli

    Par Romina de Novelli Par Romina de Novelli
  • Par Lwando Xaso

    Par Lwando Xaso Par Lwando Xaso
  • Par Yuval Avital

    Par Yuval Avital Par Yuval Avital
  • Par Leilah Babirye

    Par Leilah Babirye Par Leilah Babirye
  • Par Han Bing

    Par Han Bing Par Han Bing
  • Par Sara Conforti

    Par Sara Conforti Par Sara Conforti
  • Par Erminia de Luca

    Par Erminia de Luca Par Erminia de Luca
  • Par Gabriela Badjeck

    Par Gabriela Badjeck Par Gabriela Badjeck
  • Par Lwando Xaso

    Par Lwando Xaso Par Lwando Xaso

1/12

On connaît Moleskine pour ses carnets sobres et distingués, imaginés en hommage à ceux utilisés par des artistes tels que Pablo Picasso et Vincent van Gogh ou des écrivains comme Bruce Chatwin. Depuis quelques années, la marque italienne fondée en 1997 par Modo&Modo, une maison d'édition milanaise, propose aussi des agendas, des calendriers et des sacs. Mais on la connaît moins sa collection d'œuvres d'art, riches de 1300 pièces signées par des artistes et créateurs du monde entier, du designer israélien Ron Arad au réalisateur américain Spike Jonze (Her, 2013), en passant par l'artiste sud-africain William Kentridge. Depuis 2006, à travers leur collaboration avec Moleskine, chacun a pu repenser les carnets de la marque selon ses envies. Parmi les centaines d'œuvres qui composent aujourd'hui la collection, 130 carnets personnalisés ont été sélectionnés pour voyager à travers le monde dans une exposition. Shanghaï a été la première destination de l'exposition "Détour 2.0", inaugurée mi-novembre dernier. Désormais, dès le 8 février, celle-ci arrivera à Paris dans trois lieux dont l'une des plus grandes institutions artistiques, le Palais de Tokyo, le célèbre grand magasin Le Bon Marché et la galerie Ground Effect, avant que l'exposition ne se déplace à New York puis Londres.

 

C’est au Palais de Tokyo, que les œuvres de l’illustrateur cubano-américain Ruben Toledo et de l’artiste malgache Joël Andrianomearisoa seront présentées. Ce dernier propose un carnet dont les pages se déploient tel un accordéon. Du côté de Ruben Toledo, c’est une histoire en noire et blanc que l’on retrouve au sein du carnet. Comme dans une bande-dessinée, l’illustrateur met en scène des hommes vêtus de hauts chapeaux noirs à travers des vignettes. Les oeuvres créées à partir des carnets de note s'étendent du simple dessin à la sculpture, voire à des dispositifs plus abstrait comme l'œuvre de Pascale Marthine Tayou, disposant autour de deux carnets collés et fermés des punaises de couleurs pour illustrer la pluralité des identités dans une société mondialisée. Moleskine donne carte blanche aux artistes : qu'elles soient fictives ou bien personnelles, leurs histoires seront racontées selon leur style et leur imagination.

"Many many (people)" par Pascale Marthine Tayou "Many many (people)" par Pascale Marthine Tayou
"Many many (people)" par Pascale Marthine Tayou

En plus de réunir les 130 œuvres de figures confirmées voire célèbres du monde de l'art, Moleskine s'ouvre également aux artistes plus méconnus et amateurs. À travers la Moleskine Foundation, la marque italienne invite régulièrement des artistes issus de milieux défavorisés à participer au projet. Si l'exposition réunissait à Shanghaï des œuvres produites par des artistes chinois, à Paris, les créations d'une trentaine de jeunes artistes issus de la capitale et ses environs, sélectionnées par les directeurs de la galerie Ground Effect, viendront compléter la collection à partir du 15 février. Ces carnets personnalisés seront réalisés lors d'un workshop avec l'écrivain, commissaire d'exposition et critique d'art camerounais Simon Njami sur le thème "What comes first ?" ("Qu'est-ce qui vient en premier ?").

 

 

L'exposition Moleskine "Détour 2.0", du 8 au 21 février au Palais de Tokyo, du 9 février au 31 mars au Bon Marché ainsi que du 23 au 26 février à la Galerie Ground Effect, Paris.