Dans la plus pure tradition italienne, Gianvito Rossi continue de percevoir le business comme une affaire de famille et aujourd’hui dans l’atelier, on peut facilement croiser son père Sergio Rossi conseillant un artisan, ou son fils dans le studio. Aussi loin qu’il s’en souvienne, Gianvito Rossi a grandi au milieu des paires de chaussures : “Enfant je vivais quasiment dans l’atelier de mon père Sergio Rossi, c’était mon terrain de jeu, et les chaussures étaient comme des jouets pour moi.” C’est donc tout naturellement qu’il rejoint l’entreprise familiale avant de la quitter lors du rachat par Kering pour finalement lancer sa propre maison de création.
“Ce ne fut pas difficile de créer la marque. je bénéficiais d’une bonne notoriété”, remarque-t-il. Si l'on retrouve dans les modèles des lignes féminines et beaucoup d’audace, son approche se distingue de celle de Sergio Rossi qui créait une collection spécifique par région du monde puisqu'il propose une collection globale pour tous les pays.
Chaque événement mondain est l’occasion d’apercevoir Rihanna en cuissardes noires, Kendall Jenner en escarpins Ellipsis ou Marion Cotillard chaussées des célèbres sandales Portofino.