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Numéro
26

Que réserve l'exposition (Re)generation du Prix Reiffers Art Initiatives 2024 ?

Art

Pour cette troisième édition du Prix Reiffers Art Initiatives, le fonds de dotation expose cinq jeunes artistes de la scène contemporaine française et internationale : Majd Abdel Hamid, Alex Ayed, Clédia Fourniau, Garance Früh et Aïcha Snoussi. Réalisée sous le commissariat de Vittoria Matarrese, l'exposition (Re)generation est à voir jusqu'au 8 juin au 30 rue des Acacias, à Paris. Visite en images.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Clédia Fourniau dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

© Aurélien Mole.

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(Re)generation, l'exposition du Prix Reiffers Art Initiatives 2024

 

L’exposition (Re)generation rassemble les œuvres de cinq artistes sélectionnés par le comité artistique de Reiffers Art Initiatives, toutes et tous issues de la scène contemporaine française et internationale. Majd Abdel Hamid, Alex Ayed, Clédia Fourniau, Garance Früh et Aïcha Snoussi sont tous de la même génération, nés entre la fin des années 80 et le début des années 90, mais ce qui les lie est bien plus profond. Leur manière de raconter le monde, la liberté des récits et des formes, l’ailleurs imaginaire que chacun de ces artistes évoque, propose une forme de régénération du regard, de l’histoire, de la pratique.

© François Goizé.

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Les peintures captivantes de Clédia Fourniau et les sculptures destructurées de Garance Früh

 

D’un côté Clédia Fourniau, troisième lauréate du Prix Reiffers Art Initiatives, et Garance Früh s’attachent à déstructurer le matériau même de leurs créations : si Fourniau travaille la profondeur de sa peinture, montrant toutes les couches successives d’œuvres qui se défont et se reconstruisent à chaque reflet et dans lesquelles l’observateur joue un rôle central, Früh procède à la décomposition littérale des objets liés à l’univers dit féminin - lingerie, poussettes et autres - travaillant la question de l’intime et des limites de sa porosité. Les deux artistes, s’attachent à mettre en tension une certaine corporéité, une capacité des œuvres à être imprégnées et perméables.

  • Vue des œuvres de Majd Abdel Hamid dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue des œuvres de Majd Abdel Hamid dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

© François Goizé.

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Les cartographies textiles de Majd Abdel Hamid

 

De l’autre côté, Majd Abdel Hamid, Alex Ayed et Aïcha Snoussi sondent à travers leur pratiques, la fécondité des images, leurs œuvres sont conçues comme un appel au large, une manière de s’écarter des récits dominants. Le travail de cartographie réalisé par Majd, s’inspirant souvent des lieux de sa Palestine natale, propose une reconstruction de l’histoire du présent. Il met en lumière un paysage de l'inconscient, cousant un espace aux possibilités infinies, à la fois mémoire et lutte contre la peur ancestrale de l’altérité culturelle.

  • Vue d'une œuvre d'Alex Ayed dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue d'une œuvre d'Alex Ayed dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue d'une œuvre d'Alex Ayed dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

© François Goizé.

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Les toiles en voiles d'Alex Ayed, artiste exilé en mer

 

Alex Ayed, “exilé” en mer depuis des mois, imagine ses œuvres comme dessinant une trajectoire ouverte où point après point l’on peut reconstituer une poétique de l’errance, une géographie mouvante et réversible, représentant les multiples formes que prend le rêve lorsqu'il relie le monde réel à l'invisible, tel le vent pris dans ses voiles.

  • Vue de l'installation d'Aïcha Snoussi dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue de l'installation d'Aïcha Snoussi dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

  • Vue de l'installation d'Aïcha Snoussi dans l'exposition ”(Re)generation” du Prix Reiffers Art Initiatives.

© Aurélien Mole.

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Les papyrus géants d'Aïcha Snoussi, archéologue du futur

 

Aïcha Snoussi propose quant à elle de nous immerger dans une autre temporalité, entre archéologie et science-fiction créant des résonances avec un passé lointain et un futur espéré. Grâce à des œuvres imaginées comme des artefacts anciens, des fossiles, des peintures rupestres, Snoussi ouvre un espace nécessaire où des fragments d'histoires personnelles et collectives nous parviennent, reconstruisant sur les ruines d'une civilisation queer oubliée la possibilité de la diversité. Bien qu’ayant des pratiques très différentes, toutes et tous convoquent la fiction, le romanesque ou l’invention de rituels alternatifs, générant nouvelles formes et récits au pouvoir réparateur.

 

(Re)generation, troisième exposition du Prix Reiffers Art Initiatives avec Majd Abdel Hamid, Alex Ayed, Clédia Fourniau, Garance Früh et Aïcha Snoussi, sous le commissariat de Vittoria Matarrese, du 26 avril au 8 juin 2024 chez Reiffers Art Initiatives, 30 rue des Acacias, Paris 17e.