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Numéro
02 Les expositions de la rentrée à ne pas manquer

Biennale de Lyon, Paris Design Week... Les expositions de la rentrée à ne pas manquer

Art

La 16e édition de la Biennale de Lyon, la peintre Farah Atassi au musée Picasso-Paris, le photographe Boris Mikhaïlov à la MEP ou encore la scène artistique portugaise contemporaine au FRAC Nouvelle-Aquitaine... Découvrez les grands rendez-vous artistiques de la rentrée en France.

  • Ugo Schiavi, “Favet Neptunus Eunti”, Musée Réattu, Arles (2021) © François Deladerrière

    Ugo Schiavi, “Favet Neptunus Eunti”, Musée Réattu, Arles (2021) © François Deladerrière Ugo Schiavi, “Favet Neptunus Eunti”, Musée Réattu, Arles (2021) © François Deladerrière
  • Annika Kahrs, “Infra Voice” (2018) © courtesy de l’artiste et de la Produzentengalerie Hamburg

    Annika Kahrs, “Infra Voice” (2018) © courtesy de l’artiste et de la Produzentengalerie Hamburg Annika Kahrs, “Infra Voice” (2018) © courtesy de l’artiste et de la Produzentengalerie Hamburg
  • Daniel Otero Torres, “Si no bailas conmigo, no hago parte de tu revolución” (2021) © Daniel Otero Torres

    Daniel Otero Torres, “Si no bailas conmigo, no hago parte de tu revolución” (2021) © Daniel Otero Torres Daniel Otero Torres, “Si no bailas conmigo, no hago parte de tu revolución” (2021) © Daniel Otero Torres
  • Jeremy Shaw, “Cathartic Illustration (Emotiona Audience L1)” (2021). Vue de l’installation à Julia Stoschek Collection, Düsseldorf © Timo Ohler

    Jeremy Shaw, “Cathartic Illustration (Emotiona Audience L1)” (2021). Vue de l’installation à Julia Stoschek Collection, Düsseldorf © Timo Ohler Jeremy Shaw, “Cathartic Illustration (Emotiona Audience L1)” (2021). Vue de l’installation à Julia Stoschek Collection, Düsseldorf © Timo Ohler
  • Lucile Boiron, “Autoportrait - Mise en pièces” (2021) © courtesy de l’artiste

    Lucile Boiron, “Autoportrait - Mise en pièces” (2021) © courtesy de l’artiste Lucile Boiron, “Autoportrait - Mise en pièces” (2021) © courtesy de l’artiste
  • Sara Sadik, “Carnalito Full Option” (2020) © courtesy de l’artiste

    Sara Sadik, “Carnalito Full Option” (2020) © courtesy de l’artiste Sara Sadik, “Carnalito Full Option” (2020) © courtesy de l’artiste
  • Tarik Kiswanson, “Nest” (2020). Courtesy de l’artiste, Sfeir-Semler et Carré d’Art - Musée d’art contemporain © Vinciane Lebrun

    Tarik Kiswanson, “Nest” (2020). Courtesy de l’artiste, Sfeir-Semler et Carré d’Art - Musée d’art contemporain © Vinciane Lebrun Tarik Kiswanson, “Nest” (2020). Courtesy de l’artiste, Sfeir-Semler et Carré d’Art - Musée d’art contemporain © Vinciane Lebrun

Biennale de Lyon 2022

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1. De la réouverture du musée Guimet aux usines Fagor, le retour prometteur de la Biennale de Lyon

 

 

Trois ans après la dernière Biennale de Lyon, le rendez-vous incontournable de l’art contemporain à Lyon revient pour présenter sa 16e édition, placée sous le signe de la fragilité. Pour l’occasion, le duo de curateurs Sam Bardaouil et Till Fellrath – connu pour avoir fondé la plateforme ArtReoriented en 2009, assuré le commissariat du pavillon français de Zineb Sedira à la 59e Biennale de Venise et la direction artistique du Hamburger Bahnhof à Berlin depuis 2022 – a invité plus de 80 artistes issus de 39 pays, parmi lesquels Clément Cogitore, Sara Sadik, Jeremy Shaw, Jean Claracq, Giulia Andreani ou encore Tarik Kiswanson. Leurs œuvres investiront plusieurs espaces emblématiques de la ville, dont les usines Fagor, le MAC Lyon comme lors de la dernière édition et, pour la première fois, le musée Gadagne, le Lugdunum - Musée & Théâtres romains sur la colline de Fourvière et le musée Guimet, qui rouvre ses portes au public après quinze ans de fermeture. En marge de cette programmation, on pourra également découvrir un aperçu de la jeune création internationale à l’IAC de Villeurbanne, ainsi qu’un projet inédit du célèbre artiste italien Giuseppe Penone au Couvent de la Tourette.

 

 

16e Biennale de Lyon, du 14 septembre au 31 décembre 2022 aux Usines Fagor, MAC Lyon, musée Guimet, musée de Fourvière, Lugdunum - Musée & Théâtres romains et musée Gadagne, Lyon.

Boris Mikhaïlov, de la série “Case History” (1997-98). Tirage chromogène. © Boris Mikhaïlov, VG Bild-Kunst, Bonn Courtesy Galerie Suzanne Tarasiève, Paris

Boris Mikhaïlov, de la série “Case History” (1997-98). Tirage chromogène. © Boris Mikhaïlov, VG Bild-Kunst, Bonn Courtesy Galerie Suzanne Tarasiève, Paris

Boris Mikhaïlov, de la série “I am not I” (1992). Tirage argentique, ton sépia, 30 x 20 cm © Boris Mikhaïlov, VG Bild-Kunst, Bonn. Courtesy Galerie Suzanne Tarasiève, Paris.

Boris Mikhaïlov, de la série “I am not I” (1992). Tirage argentique, ton sépia, 30 x 20 cm © Boris Mikhaïlov, VG Bild-Kunst, Bonn. Courtesy Galerie Suzanne Tarasiève, Paris.

2. La photographie transgressive de Boris Mikhaïlov à la MEP

 

 

Nus érotiques, clichés documentant la misère de son pays ou encore images faisant un pied de nez à la propagande soviétique : dès la fin des années 60, l’Ukrainien Boris Mikhaïlov commence à utiliser la photographie comme moyen de briser les tabous liés au régime communiste instauré par l’URSS, tout en explorant le vaste potentiel d’expérimentation du médium. Alors que le pays d’origine de l’artiste âgé de 83 ans est actuellement en proie à une guerre majeure déclarée par la Russie en février dernier, et révélatrice des nombreux conflits politiques qui sous-tendent les deux nations, la Maison Européenne de la Photographie lui consacre sa plus grande rétrospective à ce jour, réunissant près de 400 œuvres. Un focus important qui sera complété en octobre par la présentation d’un volet de son travail à la Bourse de commerce.

 

 

Boris Mikhaïlov, “Journal ukrainien”, du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023 à la Maison Européenne de la Photographie, Paris 4e.

Farah Atassi, “Dancer at the Studio” (2021). Huile et glycérol sur toile; 200 x 160 cm. Courtesy of Xippas, Genève
Farah Atassi, “Dancer at the Studio” (2021). Huile et glycérol sur toile; 200 x 160 cm. Courtesy of Xippas, Genève
Farah Atassi, “Dancer at the Studio” (2021). Huile et glycérol sur toile; 200 x 160 cm. Courtesy of Xippas, Genève

3. La peinture contemporaine de Farah Atassi à la rencontre des œuvres de Pablo Picasso

 

 

S’il fallait décrire Farah Atassi à travers un seul de ses dons, ce serait celui de géométriser le corps et l'environnement en couleurs lumineuses. Depuis une quinzaine d’années, les motifs abstraits et colorés qui habillent les toiles peintes par l’artiste belge semblent rejoindre les lignes nettes des objets – meubles, jouets, instruments de musique… – et des figures humaines qui les peuplent. Difficile de ne pas voir dans la pratique de cette artiste franco-belge une référence au mouvement cubiste. Dans l’optique d’intégrer l’art contemporain à sa programmation, le musée national Picasso-Paris orchestre un dialogue entre des œuvres de Pablo Picasso et des peintures inédites de Farah Atassi, dont la plupart ont été réalisées pour l’occasion.

 

 

Farah Atassi, du 13 septembre 2022 au 29 janvier 2023 au musée national Picasso-Paris, Paris 3e.

Marinella Senatore, “Alliance des corps” (2021). Metal, wood, PVC and LED bulbs, 274 x 340 x 95 cm, 107 87/100 x 133 43/50 x 37 2/5 in, Paris, Jardin des Tuileries, FIAC Hors les Murs 2021. Photo : M. Domage Marinella Senatore, “Alliance des corps” (2021). Metal, wood, PVC and LED bulbs, 274 x 340 x 95 cm, 107 87/100 x 133 43/50 x 37 2/5 in, Paris, Jardin des Tuileries, FIAC Hors les Murs 2021. Photo : M. Domage
Marinella Senatore, “Alliance des corps” (2021). Metal, wood, PVC and LED bulbs, 274 x 340 x 95 cm, 107 87/100 x 133 43/50 x 37 2/5 in, Paris, Jardin des Tuileries, FIAC Hors les Murs 2021. Photo : M. Domage

4. La synergie des corps avec le festival de Marinella Senatore au Palais de Tokyo

 

 

Le Palais de Tokyo fête ses 20 ans cette année. Parmi sa programmation imaginée pour l’occasion, l’institution parisienne d’art contemporain accueille, pendant quatre jours, un festival orchestré par l’artiste italienne Marinella Senatore. À l’image de sa pratique pluridisciplinaire mêlant performances, danse et chant, la fondatrice de la School of Narrative Dance (SOND) – une compagnie de danse nomade et protéiforme – y invitera 42 associations afin d'organiser des après-midi de workshops de performances et de DJ sets. Parmi eux, on retrouvera des ateliers de krump, de voguing et d’écriture, un groupe de natation synchronisée, une équipe de footballeuses portant le hijab, des associations LGBTQ+ de danse, de chant et de roller derby afin de proposer un événement participatif et inclusif accessible à tous types de publics. Tout au long du festival, ces groupes et communautés artistiques, sociales et politiques interagiront dans les différents espaces de l’institution, délimités par des structures lumineuses imaginées par l’Italienne âgée de 45 ans.

 

 

Festival “Alliance des Corps”, Carte blanche à Marinella Senatore, du 15 au 18 septembre 2022 au Palais de Tokyo, Paris 16e.

Paris Design Week Factory. Thème : Meta-sensible.

Paris Design Week Factory. Thème : Meta-sensible.

Paris Design Week Factory. Thème : Meta-sensible. Pols Potten

Paris Design Week Factory. Thème : Meta-sensible. Pols Potten

5. Le design à l'honneur dans la capitale avec la Paris Design Week

 

 

C’est le grand rendez-vous du design de la rentrée. Depuis onze ans, le salon Maison&Objet organise début septembre un événement aux quatre coins de la capitale française permettant pendant dix jours – dont deux week-ends – de prendre le pouls du design contemporain à travers de nombreux projets et expositions inédits. Pensée autour du thème “META SENSIBLE”, la nouvelle édition de la Paris Design Week invite dans 300 adresses à découvrir les propositions de centaines de créateurs mettant en exergue l’émotion derrière la technique et le processus de réalisation d’une pièce, comme la proposition de l’architecte et designer Harry Nuriev à l’Hôtel de la Louisiane dans le cadre de la foire Bienvenue Design, les projets des étudiants de 9 prestigieuses écoles de design parisiennes à l’Académie du climat, des expositions proposées par de nombreuses galeries – de Negropontes à David Zwirner en passant par Maria Wettergren –, les interventions de designers et décorateurs dans des hôtels particuliers parisiens, ou encore un focus sur la thématique de cette édition à travers le regard des nouveaux talents du domaine à l’Espace Commines, dans l’exposition de la Paris Design Week Factory.


 

Paris Design Week, du 8 au 17 septembre 2022 à Paris.

Paula Rego, “Sem título, da série «Menina e Cão” (1986). Private collection, long-term loan to Fundação de Serralves - Museu de Arte Contemporânea, Porto

Paula Rego, “Sem título, da série «Menina e Cão” (1986). Private collection, long-term loan to Fundação de Serralves - Museu de Arte Contemporânea, Porto

Belén Uriel, “Quechuas” (2020). Courtesy Galeria Madragoa

Belén Uriel, “Quechuas” (2020). Courtesy Galeria Madragoa

6. Un panorama de la création artistique portugaise contemporaine au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA 

 

 

La saison culturelle France-Portugal entamée début 2022 continue à la rentrée avec de nouvelles expositions unissant les deux pays. En atteste “Les Péninsules démarrées” au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA qui, sous le commissariat d’Anne Bonnin, met un coup de projecteur bienvenu sur la scène artiste portugaise contemporaine. À travers les pratiques de près de 29 artistes, l’exposition revient sur les six dernières décennies d’histoire du pays de Salazar, qui traduisent aussi bien la fin de la dictature de ce dernier que le lien du Portugal avec ses colonies, l’influence de l’art européen occidental, la naissance d’un nouveau mouvement poétique lié au travail du langage ou encore les représentations du corps. Autant de thématiques portées par des figures telles que les plasticiennes Leonor Antunes et Paula Rego, la photographe Helena Almeida, les sculpteurs Belén Uriel et Francisco Tropa, ou encore Salette Tavares et le duo Von Calhau!.

 

 

“Les Péninsules Démarrées, du 16 septembre 2022 au 26 février 2023 au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux.

Fabiana Ex-Souza, “Guérir le regard blanc, n'avons-nous pas fait assez” (2021).
 Photo : Cité internationale des arts, Maurine Tric. Courtesy de l’artiste Fabiana Ex-Souza, “Guérir le regard blanc, n'avons-nous pas fait assez” (2021).
 Photo : Cité internationale des arts, Maurine Tric. Courtesy de l’artiste
Fabiana Ex-Souza, “Guérir le regard blanc, n'avons-nous pas fait assez” (2021).
 Photo : Cité internationale des arts, Maurine Tric. Courtesy de l’artiste

7. Les artistes finalistes du prix Fondation Pernod Ricard 2022

 

 

Depuis 1999, la Fondation Pernod Ricard récompense chaque année un jeune artiste de moins de 40 ans issu de la scène française à travers l’achat d’une œuvre et la possibilité de réaliser une exposition à l’étranger. Cette année, elle présente dans ses locaux situés au-dessus de la gare Saint-Lazare les projets de ses six nouveaux finalistes : Timothée Calame, Eva Nielsen, Hélène Bertin, Fabiana Ex-Souza, Benoît Piéron et Elsa Werth. Sous le commissariat de Clément Dirié, l’exposition “Horizones” qui mêle céramique et sculptures, peintures, installations et œuvres sensorielles inclue également un hommage au plasticien français Jean-Michel Sanejouand, disparu en mars 2021, dont on découvrira des œuvres réalisées entre les années 60 et 2010. Choisi parmi ces six artistes, le nom du lauréat de cette 23e édition sera, quant à lui, dévoilé le 21 octobre.

 

 

“Horizones. Exposition du 23e Prix Fondation Pernod Ricard”, du 6 septembre au 29 octobre 2022 à la Fondation d’entreprise Pernod Ricard, Paris 8e.

Tony Matelli, “Josh” (2010). © Tony Matelli. Courtesy of the artist and Institute for Cultural Exchange, Tübingen Tony Matelli, “Josh” (2010). © Tony Matelli. Courtesy of the artist and Institute for Cultural Exchange, Tübingen
Tony Matelli, “Josh” (2010). © Tony Matelli. Courtesy of the artist and Institute for Cultural Exchange, Tübingen

8. Dérangeante ou émouvante, la sculpture hyperréaliste au musée Maillol

 

 

Dans les années 60 en Occident, alors que les mouvements de l’art conceptuel, l’art minimal, l’arte povera ou encore du land art s’éloignent du corps et de son expression figurative, un nouveau mouvement émerge aux Etats-Unis, porté par une poignée d’artistes : l’hyperréalisme, visant à s’approcher du réel avec une telle précision que celle-ci perturbe le spectateur. À travers ce nouveau courant et ses figures majeures telles que John DeAndrea et Duane Hanson, la sculpture triomphe : modelage et moulage permettent de créer des répliques saisissantes du corps autant que poser un regard parfois dérangeant voire grinçant sur l’humain et la société. Le musée Maillol propose de parcourir ce mouvement à travers quarante œuvres signées par ses artistes fondateurs, mais également des plasticiens ayant exploré la représentation du corps et ses limites tels que Maurizio Cattelan, Berlinde de Bruyckere, Erwin Wurm, Ron Mueck ou encore Patricia Piccinini.

 

 

“Hyperréalisme. Ceci n'est pas un corps”, du 8 septembre 2022 au 5 mars 2023 au musée Maillol, Paris 7e. 

Prune Phi, “Otherworld Communication” (2022). Vue de l'exposition “XOXO” à la Friche La Belle de Mai. @fraeme.project

Prune Phi, “Otherworld Communication” (2022). Vue de l'exposition “XOXO” à la Friche La Belle de Mai. @fraeme.project

Sandar Tun Tun, “HELD IN MOTION” (2019-2022). Composition sonore (36.08 min), auges plastiques, poussière volcanique, scories, bois brûlé, eau. Vue de l'exposition “XOXO” à la Friche La Belle de Mai. @fraeme.project

Sandar Tun Tun, “HELD IN MOTION” (2019-2022). Composition sonore (36.08 min), auges plastiques, poussière volcanique, scories, bois brûlé, eau. Vue de l'exposition “XOXO” à la Friche La Belle de Mai. @fraeme.project

9. Nouveaux rituels et traces de mémoire avec Prune Phi et Sandar Tun Tun à la Friche La Belle de Mai

 

 

Alors que le salon d'art contemporain Art-o-rama ouvrait ses portes fin août à Marseille,  La Friche La Belle de Mai inaugurait simultanément dans sa Salle des Machines une nouvelle exposition en collaboration avec l'association Fraeme project et le centre d'art Triangle-Astérides basés dans la cité phocéenne, pensée comme un dialogue entre deux jeunes artistes : Prune Phi et Sandar Tun Tun. Photographe et plasticienne, la première déploie une pratique hybride où l’histoire du Vietnam se dilue dans des fragments matériels et visuels. Assemblées, ses formes découpées dans l’aluminium ou le plastique et ses images imprimées dans divers formats racontent à la fois la transmission et l’oubli d’une mémoire collective entre les membres de la diaspora du pays asiatique. De son côté, Sandar Tun Tun développe une pratique où le travail du son, de la lumière et l’occupation de l’espace prévalent, manifestant les dynamiques entre présence et absence, entre apparition et disparition. Les pratiques des artistes, tous deux résidents à la Friche pendant la première année de pandémie, se rencontrent ici autour d'une même tension qui anime les régimes du visible et de l’invisible appelant, par ces œuvres aux airs de traces de passage, à de nouvelles formes de rituels.

 

Prune Phi et Sandar Tun Tun, “XOXO”, jusqu'au 6 novembre à la Friche La Belle de Mai, Marseille