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07 Quel artiste repeint le dernier étage du Printemps Haussmann ?

Quel artiste repeint le dernier étage du Printemps Haussmann ?

Art

Inauguré le 22 septembre, le septième étage du Printemps Haussmann accueille désormais la mode écoresponsable et le vintage. À cette occasion, le peintre français Romain Froquet a réalisé une installation immersive dans les allées du grand magasin. 

  • © Nicolas Giquel.

    © Nicolas Giquel. © Nicolas Giquel.
  • © Nicolas Giquel.

    © Nicolas Giquel. © Nicolas Giquel.
  • © Jules Hidrot.

    © Jules Hidrot. © Jules Hidrot.
  • © Nicolas Giquel.

    © Nicolas Giquel. © Nicolas Giquel.

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Depuis le 22 septembre 2021, la mode écoresponsable et le vintage ont débarqué au Printemps Haussmann. Inauguré pendant le Second Empire, le grand magasin parisien continue de s’adapter aux nouvelles tendances et aux nouveaux marchés. Au septième étage, sous la coupole Binet, un immense showroom de 1300 m2 a été créé dans un espace auparavant fermé aux clients, rebaptisé “7e Ciel” pour l'occasion. À l’approche des fêtes de Noël, l'intégralité de l'étage, aux murs jusqu'alors laissés blancs pendant ses trois premiers mois d'ouverture, fait peau neuve à travers l'intervention du peintre et street-artiste français Romain Froquet.
 

Cette nouvelle parure céleste du Printemps Haussmann attire déjà les curieux. À l’aide de ses larges pinceaux, Romain Froquet a recouvert les murs du bâtiment d’immenses bandes entremêlant les camaïeux de bleu. Nommée Gestuelle, la peinture murale s’étend aussi aux larges tapis, dont les motifs anciens sont recouverts de quadrillages abstraits. L’indigo, l’outremer, le bleu lagon rythment ainsi les déambulations dans les allées du grand magasin. Sous les toits de Paris, la splendide coupole est nimbée de bleu en écho avec la couleur du ciel. Cette installation étonnante rehausse les pièces rares présentées dans le vaste showroom. “La répétition du motif entraîne une pureté du geste”, explique Romain Froquet, habitué à investir des espaces publics et souvent extérieurs. Au milieu des années 90, le jeune artiste commence à s’intéresser à la peinture qu'il apprend en autodidacte, s’inspirant  aussi bien des motifs tribaux que de l’art urbain. À la croisée entre art art et mode, ce projet signe une nouvelle ère pour le Printemps Haussmann qui prône désormais la circularité et l'écoresponsabilité. 

 

 

Gestuelle de Romain Froquet, au Printemps Haussmann, Paris 9e.