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Numéro
15 Les artistes Sarah Sze et Anselm Kiefer se racontent leur vision du monde

Les artistes Sarah Sze et Anselm Kiefer se racontent leur vision du monde

Art

Alors que l'exposition personnelle de Sarah Sze à la Fondation Cartier pourrait bien ne jamais rouvrir au public, l'artiste américaine reviendra sur ses installations inédites lors d'une conversation avec le plasticien allemand Anselm Kiefer et le philosophe Emanuele Coccia. Celle-ci sera diffusée en direct ce jeudi 15 avril à 20 heures, sur le site de la fondation.

  • Sarah Sze dans l'exposition De nuit en jour à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, 2020 Photo © Edouard Caupeil

    Sarah Sze dans l'exposition De nuit en jour à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, 2020 Photo © Edouard Caupeil Sarah Sze dans l'exposition De nuit en jour à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, 2020 Photo © Edouard Caupeil
  • Sarah Sze, Timekeeper, 2016 Matériaux mixtes, miroirs, bois, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, lampes, bureaux, tabourets, pierre.Dimensions variables. © Sarah Sze © Photo Sarah Sze Studio

    Sarah Sze, Timekeeper, 2016 Matériaux mixtes, miroirs, bois, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, lampes, bureaux, tabourets, pierre.Dimensions variables. © Sarah Sze © Photo Sarah Sze Studio Sarah Sze, Timekeeper, 2016 Matériaux mixtes, miroirs, bois, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, lampes, bureaux, tabourets, pierre.Dimensions variables. © Sarah Sze © Photo Sarah Sze Studio
  • Sarah Sze in studio, 2018 Courtesy Gagosian Gallery Photo © Sarah Sze Studio

    Sarah Sze in studio, 2018 Courtesy Gagosian Gallery Photo © Sarah Sze Studio Sarah Sze in studio, 2018 Courtesy Gagosian Gallery Photo © Sarah Sze Studio
  • Sarah Sze, Centrifuge, 2017 Oeuvre présentée à Haus Der Kunst Matériaux mixtes, bois, bambou, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, ceramique, acrylique et sel. Dimensions variables © Sarah Sze Photo © Sarah Sze Studio

    Sarah Sze, Centrifuge, 2017 Oeuvre présentée à Haus Der Kunst Matériaux mixtes, bois, bambou, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, ceramique, acrylique et sel. Dimensions variables © Sarah Sze Photo © Sarah Sze Studio Sarah Sze, Centrifuge, 2017 Oeuvre présentée à Haus Der Kunst Matériaux mixtes, bois, bambou, acier inoxydable, impressions pigmentaires, vidéoprojecteurs, ceramique, acrylique et sel. Dimensions variables © Sarah Sze Photo © Sarah Sze Studio

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Le 24 octobre dernier, la Fondation Cartier se parait d’un habit cosmique. Au cœur de son vaste rez-de-chaussée bordé de baies vitrées dévoilant son paisible jardin, l’institution parisienne accueillait les installations inédites et in situ de l’artiste américaine Sarah Sze : tel un nid d’écrans, une grande structure sphérique projetait sur les façades de verre des vidéos hypnotisantes, tandis qu’une composition extrêmement précise investissait le sol de l’autre côté de la pièce. Taillée pour la lumineuse architecture signée Jean Nouvel, cette deuxième exposition de la plasticienne à la fondation n’a malheureusement pu ouvrir au public que sept jours, fermée à la suite des restrictions sanitaires en France. Un obstacle que Sarah Sze a déjà tenté de contourner fin janvier, en développant avec la fondation une application pour smartphone. Gratuitement, celle-ci permettait d’inviter à travers son écran des fragments de vidéos autour de soi grâce à la technique de la réalité augmentée, et de plonger l’utilisateur dans l'univers nocturne de l'artiste à l’aide d’une bande-sonore immersive à écouter au casque.

 

 

Mais bientôt six mois après sa fermeture, alors que les lieux d’exposition français n'ont toujours pas l'autorisation d'ouvrir leurs portes, il semble de moins en moins probable que le public puisse à nouveau découvrir l’ambitieuse installation de Sarah Sze. À la fin du mois de mai, la Fondation Cartier devra en effet libérer ses espaces pour présenter les immenses toiles du célèbre artiste britannique Damien Hirst. Aussi, les derniers moments de l’exposition devront s’appréhender… en ligne. Après avoir convié le chorégraphe américain Trajal Harrell à faire vivre les œuvres de Sarah Sze avec ses huit danseurs lors d’une performance de six heures dans l’espace de la fondation, diffusée en direct le 30 mars dernier, la fondation Cartier organise ce jeudi 15 avril une rencontre entre l’Américaine et une sommité de l’art contemporain : le plasticien allemand Anselm Kiefer. Lors de cet échange d’une heure diffusé sur le site de la fondation, les deux artistes prendront comme base l’installation inédite de Sarah Sze et les immenses sculptures d’Anselm Kiefer récemment installées au Panthéon pour explorer avec le philosophe Emanuele Coccia leur rapport plastique au monde, à la nature et à la vie. Deuxième épisode du programme “Art Book Series”, cette conversation sera aussi l’occasion de revenir sur le catalogue de l’exposition Sarah Sze, De nuit en jour édité par la Fondation Cartier. En novembre, cette dernière organisait un premier échange avec le grand photographe et réalisateur français Raymond Depardon, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Rural.

 

 

“Art Book Series”, épisode 2 : Sarah Sze en conversation avec Anselm Kiefer et Emanuele Coccia, diffusé ce jeudi 15 avril de 20h à 21h sur le site de la Fondation Cartier.