Si les industries de la mode et du cinéma connaissent Etienne Sekola depuis déjà quelques années, c’est qu’il impose régulièrement son nom dans les pages des magazines - portraits de célébrités et séries mode - ou dans les backstages des défilés. Depuis sept ans maintenant, son énergie et son enthousiasme plus que contagieux occupent les salons de coiffure cossus de David Mallett. Il y a plus de dix ans, cet Australien réputé dans le monde entier faisait le buzz en ouvrant son salon dans un sublime appartement de la place des Victoires. Le luxe à son comble.
“Appartenant à cette génération de slasheurs capables d'exprimer leur talent dans plusieurs disciplines il va mûrir pendant plusieurs mois l’idée de son label.”
Au départ propriétaire d’un salon dans le sud de la France, Etienne Sekola s’anime alors d’un désir de se dépasser, abandonne sa calme vie et rejoint les équipes du hair stylist australien. Un changement de vie radical : “Dans mon métier c’est simple, on ne peut pas trouver mieux que Paris et David Mallett”. Et son succès lui donne raison. Aujourd'hui, il coiffe aussi bien Léa Seydoux que Pierre Niney ou des clients de presque tous les horizons qui fréquentent les salons de la place des Victoires et du Ritz (second espace ouvert en 2016). Appartenant à cette génération de slasheurs capables d'exprimer leur talent dans plusieurs disciplines il va mûrir pendant plusieurs mois l’idée de son label en parallèle de son poste de directeur artistique chez David Mallett. “J’adore mon métier, mais j’ai toujours eu envie de créer quelque chose. Puis j’ai toujours porté des bijoux, mais je ne savais pas vraiment où aller pour en acheter”, poursuit-il.
“J’ai toujours trouvé qu’il y avait un manque du côté des bijoux pour hommes”
Puissants, massifs et sobres, ses bijoux dégagent cette force brute que seuls les objets issus de l’artisanat possèdent. Ces bagues, colliers et boucles d'oreilles pour hommes en argent massif et ébène sont entièrement fabriqués à la main - sans moule - par des artisans de Dakar, rencontrés lors d’un voyage et spécialisés dans l'orfèvrerie. Perfectionniste, il va jusqu’à imaginer des écrins , comme des petits objets d’art à part entière, fabriqués par la dernière famille Touareg de la capitale sénégalaise, capable de travailler le cuir sans pli ni couture. “J’ai toujours trouvé qu’il y avait un manque du côté des bijoux pour hommes et en lançant mon label je pouvais y intégrer ma propre philosophie”. Vision et énergie qu’il transmet d’abord à travers le nom de son label “Make Art Your Life” puis avec son logo dessiné par l’artiste Supakitsh, où il intègre des valeurs qui l’inspirent comme l’amour et la famille.
www.mayl.fr
Mad Lords, 316 Rue Saint Honoré, Paris I
