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De 2Pac à Wes Anderson : quand le cinéma inspire les clips musicaux

MUSIQUE

L’univers cinématographique a souvent été une puissante source d'inspiration pour les artistes musicaux. De Tyler, The Creator à 2Pac en passant par Blur, retour sur cinq clips musicaux directement inspirés de célèbres longs-métrages.

Ralph Fiennes et Tony Revolori dans le film The Grand Budapest Hotel (2014) © 20th Century Fox France Ralph Fiennes et Tony Revolori dans le film The Grand Budapest Hotel (2014) © 20th Century Fox France
Ralph Fiennes et Tony Revolori dans le film The Grand Budapest Hotel (2014) © 20th Century Fox France

Lorsque l'américain Tyler, The Creator s'inspire directement de l'univers multicolore de Wes Anderson pour réaliser ses clips, le rappeur 2Pac, lui, donne des airs de Mad Max à son clip California Love en 1995… Découvrez 5 clips musicaux directement inspirés de célèbres longs-métrages. 

Le clip LUMBERJACK de Tyler, The Creator (2022)

1. Tyler The Creator s’inspire de l’univers coloré de Wes Anderson 

 

Que ce soit à travers ses clips ou par le biais de son label de vêtements Golf Wang, le rappeur Tyler The Creator invoque régulièrement des univers ultra colorés dans ses créations artistiques. Et si l’on porte un peu d’attention à certains d’entre-eux, il n’est pas rare d’y voir des références aux films du réalisateur Wes Anderson. Dans le clip de Lumberjack (2021) le natif de Los Angeles apparaît par exemple dans le décor d’une petite maison en bois qui n’est pas sans rappeler l’univers déployé par le réalisateur américain dans le film Fantastic Mr Fox (2009). Quelques plans symétriques se succèdent ainsi dans une palette de couleurs vives, évoquant sans détours l’univers reconnaissable de la tête pesante à l’origine du dernièrement paru The French Dispatch (2021). 

 

2. Yves Tumor s’inspire de Pier Paolo Pasolini (Salò ou les 120 Journées de Sodome) 

 

Si le musicien californien Yves Tumor se dévoile ce vendredi 17 mars dans une tenue d’inspiration glam rock pour la sortie de son cinquième LP intitulé Praise a Lord Who Chews but Which Does Not Consume; (Or Simply, Hot Between Worlds), il s’est aussi inspiré par le passé d’univers bien différents. Dans le clip de God Is a Circle (2021), il convoque volontiers l’univers terrifiant développé par le réalisateur Pier Paolo Pasolini dans le film Salò ou les 120 Journées de Sodome (1975). Un hommage revendiqué au cinéma d'art et d'essai des années 70 que les plus fervents de ses fans se sont réjouis de découvrir.

3. Thirty Seconds To Mars s’inspire de Shining dans le clip de The Kill

 

En 2005, la formation de rock américaine Thirty Seconds To Mars dévoile un clip sanglant pour accompagner la sortie de leur titre The Kill, largement inspiré du film culte du réalisateur Stanley Kubrick, le bien nommé Shining (1980). Alors que le quatuor s’aventure dans un hôtel, on peut voir une myriade de références au film de Kubrick. De la machine à écrire, à la balle de tennis en passant par l’ambiance inquiétante qui plane autour du groupe pendant l’intégralité du clip, difficile de ne pas établir de liens entre les deux œuvres …

4. Blur : le clip de The Universal s’inspire du film Orange Mécanique 


Toujours dans le répertoire cinématographique de Stanley Kubrick, c’est cette fois-ci l’héritage du film Orange Mécanique (1971) qui est célébré dans un clip de la formation Londonienne Blur. Sur la mélodie lancinante du titre The Universal (1995), on y découvre Damon Albarn et sa troupe, performant dans une salle aux murs blancs. En référence au film Orange Mécanique, le leader de la formation britannique fusille à intervalle régulier la caméra du regard, avec la même mimique et le même trait d’eye-liner qu’Alex DeLarge, le personnage clé de l’œuvre de Kubrick.

5. 2Pac: "California Love" feat. Dr. Dre s’inspire de Mad Max

 

Un rodéo sauvage dans le désert de Mojave en Californie. C’est le résumé de l’inspiration du clip California Love, de la légende du rap américain 2Pac et de Dr. Dre, paru en 1995. Quelques années seulement après la sortie du film Mad Max (1979), l’héritage visuel de George Miller semble en tout cas encore bien présent dans ce clip devenu iconique.