Icône parmi les icônes, Arielle Dombasle sait jouer comme personne de son image de femme fatale éthérée. Aussi à l'aise dans le cinéma d'auteur (elle est l'une des muses d'Éric Rohmer) que sur une scène de concert, cette artiste accomplie sort aujourd'hui son nouveau sigle, Barbiconic dont le titre lui va comme un gant. Un avant-goût de l'album Iconics qu'elle dévoilera à l'automne. Dans cet album de reprises, plus séductrice que jamais, elle se glissera dans la peau des plus grands mythes féminins de l'histoire du music-hall. Elle reprendra notamment le tube Fever (Peggy Lee), Diamonds are a girl's best friend de Marilyn Monroe ou le fameux Lili Marleen de Marlene Dietrich.
Ultra glamour, comme à l'accoutumée, avec cette pointe d'humour qui fait son charme irrésistible, elle s'empare du cliché de la célèbre poupée Barbie, dans une chanson en anglais écrite et composée par Charly Voodoo, accompagnée un clip espiègle aux allures de petit bonbon teinté d'influences eighties (réalisé par Nicolas Pradeau) où Arielle, miroir de la poupée, fait sa séance d'aérobic en total look rose, arborant les looks les plus girly, y compris une robe de princesse étoilée évoquant celle de Peau d'âne, en répétant son refrain entêtant : “You're in plastic, you're feministic, you're so mystic, you're iconic”. Un clip qui ravira tous les amoureux inconditionnels d'Arielle Dombasle.
Si Barbie, pour certaines féministes incarne le cliché de la femme objet, Arielle Dombasle rappelle qu'au contraire, elle est la première poupée à avoir incarné l'image de la femme émancipée qui, pour la première fois, pouvait se glisser dans une tenue de pompier, de cosmonaute, etc. Une femme qui n'était pas seulement objet, mais pleinement sujet de sa vie.
Iconics (2022) d'Arielle Dombasle, disponible à l'automne prochain.
