Passionné par le 7e art, c’est évidemment Stanley Kubrick qui a soufflé son nom de scène à Folamour, “un pseudonyme très pop pour un son plutôt underground”, comme il aime le définir. Musicien depuis l’enfance, il s’aventure dans le disco et le funk grâce au cinéma, puis tombe amoureux de la House lors de soirées à Lyon qu’il organise avec le collectif Touche Française. En 2016, il crée le label Moonrise Hill Material avec trois de ses comparses lyonnais, puis se lance dans une aventure en solo avec la fondation du label FHUO, For Heaven Use Only.
Son style musical ambivalent, teinté du groove disco des années 70, entre track house et jazz tamisé, lui a permis de mixer lors de festivals prestigieux, comme Dour ou Dimensions, et lui vaut aujourd’hui une notoriété internationale.
Après deux albums, Umami en 2017, et Ordinary Drugs en 2019, il a signé chez Columbia en 2020 et dévoile aujourd’hui le premier titre de son album homonyme Just Want Happiness.
Éloigné des dancefloors par la force du destin, Folamour livre un morceau introspectif accompagné d’un clip ardent et poétique, dont il est aussi le producteur. “Le tournage fut très éprouvant” confie-il. Et pour cause : le DJ lyonnais et le réalisateur, Vincent Desrousseaux, ont choisi de n’utiliser aucun effet spécial ni artifice, lorsque le personnage prend feu puis se jette dans un lac. Le clip accompagne un morceau “fleuve“, où l’utilisation de nombreux instruments illustre une cascade émotionelle, du deuil à l’abandon en passant par l’espoir.
Just Want Happiness (2020), réalisé par Vincent Desrousseaux et produit parTransfuges
