NUMÉRO : Comment avez-vous évolué au sein de l’entreprise familiale au fur et à mesure des années ?
NICOLAI MARCIANO : J’ai donc commencé à travailler chez Guess à l’âge à l'âge de 17 ans en 2005 dans le développement de produits pour le département Denim et j’y suis restée environ 18 mois avant de rejoindre le service production pendant environ un an. J'ai commencé à m'impliquer de manière plus créative dans l'entreprise en 2015 en élaborant des collaborations et des projets pour la marque. Puis, j’ai déménagé à Florence où j'ai travaillé avec les équipes de conception et de développement avant de me rendre à Shanghai où j'ai aidé au développement commercial et à l'ouverture de magasins ainsi qu'à l'activation de certaines opérations pour notre partenariat avec A$AP Rocky en Chine. Enfin, entre 2016 et 2017, j’ai lancé les divisions Guess Originals et Guess USA, aujourd’hui gérées par notre bureau de Los Angeles sous un même département. Du design à la communication en passant par le marketing, c'est le seul département de l'entreprise qui opère pour ainsi dire verticalement.
Comment voyez-vous l'avenir de Guess en termes d'images ?
Guess aura toujours cette image de marque sexy portée par des photos emblématiques. Pouvoir avoir les différentes sous-marques comme Guess Originals et Guess USA nous permet de montrer différentes facettes de la marque qui vont toucher des générations et publics différents. Dans le futur, image et attitude joueront un grand rôle pour Guess.
Pouvez-vous citer 3 œuvres qui vous inspirent et pourquoi ?
“Inception” de Christopher Nolan est définitivement l'un de mes films préférés. J'aime la façon dont il défie la perception de la réalité et du temps. La photographie “Keep your cool” de Slim Aarons est l’une de mes images préférées et selon moi, un cliché iconique par l’attitude et le lifestyle qui en émanent. Une autre de mes œuvres préférées dans le domaine de l'architecture est Le Palais Bulles de Pierre Cardin à Cannes. Quand j'ai vu pour la première fois des images de cette maison, je ne croyais pas qu’elle était réelle et je suis totalement tombé amoureux de son esthétique funk et groovy.
