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Numéro
02 Pol Taburet, Ron Mueck, Laura Lamiel, Expositions, Juin

8 expos à ne pas manquer en juin, de Ron Mueck à Pol Taburet

Art

Ron Mueck à la Fondation Cartier, Laura Lamiel au Palais de Tokyo, ou encore la rencontre entre art et jeu vidéo au Centre Pompidou-Metz... Découvrez les 8 expositions à ne pas manquer au mois de juin.

  • Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.

    Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie. Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.
  • Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.

    Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie. Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.
  • Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.

    Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie. Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.
  • Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.

    Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie. Ron Mueck, “Mass” (2017). Dimensions variables. Fibre de verre.Collection : National Gallery of Victoria (NGV), Melbourne, Australie.

Photo : Tom Ross.

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1. Les géants hyperréalistes de Ron Mueck à la Fondation Cartier

 

Grand ponte de la sculpture hyperréaliste, Ron Mueck bouscule depuis près de trente ans les spectateurs en créant des œuvres saisissantes voire dérangeantes qui bouleversent les rapports d’échelle, entre têtes hypertrophiées, nourrissons géants et vieilles dames endormies. La Fondation Cartier, qui consacrait en 2005 à l’artiste australien basé au Royaume-Uni sa première exposition institutionnelle en France, réitère l’expérience avec cette nouvelle présentation de ses œuvres récentes, abordant comme de coutume des thématiques existentielles telles que la naissance et la mort, la maladie et le deuil, tout en avoisinant le registre de l'absurde. Parmi elles, on découvrira un impressionnant monticule de crânes humains géants reconfiguré pour l'occasion, formant dans l’architecture de Jean Nouvel une véritable vanité contemporaine.

 

Ron Mueck, du 8 juin au 5 novembre 2023 à la Fondation Cartier, Paris 14e.

  • Laura Lamiel, “Vous les entendez...” (2015). Vue de l’exposition « La vie moderne, 13e édition de la Biennale de Lyon », 2015. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo: Blaise Adilon

    Laura Lamiel, “Vous les entendez...” (2015). Vue de l’exposition « La vie moderne, 13e édition de la Biennale de Lyon », 2015. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo: Blaise Adilon Laura Lamiel, “Vous les entendez...” (2015). Vue de l’exposition « La vie moderne, 13e édition de la Biennale de Lyon », 2015. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo: Blaise Adilon
  • Laura Lamiel, “Territoires intimes” (2020). Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Aurélien Mole.

    Laura Lamiel, “Territoires intimes” (2020). Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Aurélien Mole. Laura Lamiel, “Territoires intimes” (2020). Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Aurélien Mole.
  • Laura Lamiel, “Du miel sur un couteau” (2021). Vue de l’exposition “Du miel sur un couteau / Honey on a knife”, 2021, Cahn Contemporary, Bâle. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Serge Hasenboehler.

    Laura Lamiel, “Du miel sur un couteau” (2021). Vue de l’exposition “Du miel sur un couteau / Honey on a knife”, 2021, Cahn Contemporary, Bâle. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Serge Hasenboehler. Laura Lamiel, “Du miel sur un couteau” (2021). Vue de l’exposition “Du miel sur un couteau / Honey on a knife”, 2021, Cahn Contemporary, Bâle. Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix, Paris. Photo : Serge Hasenboehler.

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2. Les espaces hypersensibles de Laura Lamiel au Palais de Tokyo

 

Depuis une quarantaine d’années, Laura Lamiel développe une réflexion plastique hypersensible sur l’espace et la psyché. Dans ses “cellules”, structures à base de métal, cuivre, néons, vitres et miroirs sans tain, l'artiste française aujourd'hui âgée de 80 ans travaille lumière, réflexion et transparence en vue d’inviter la poésie dans ses formes minimalistes, tout en les ponctuant de la présence d'objets et matériaux familiers porteurs d'histoires personnelles. Riche d’œuvres existantes et de productions inédites, et notamment de nouvelles peintures intimistes et délicates mettant en scène des fragments de corps, son exposition personnelle au Palais de Tokyo se fait l’écho de sa démarche holistique. Au même moment, l'institution parisienne présente les créations textiles de la jeune plasticienne guadeloupéenne et ivoirienne Marie-Claire Messouma Malanbien, les sculptures composites du duo français Mountaincutters, et une exploration de l'art contemporain à travers le prisme du graffiti et du street art.

 

Laura Lamiel, “Vous les entendez ?”, du 15 juin au 10 septembre 2023 au Palais de Tokyo, Paris 16e.

  • Theo Triantafyllidis, “Pastoral” (2019).

    Theo Triantafyllidis, “Pastoral” (2019). Theo Triantafyllidis, “Pastoral” (2019).
  • Keiken, “Morphogenic Angel” (2022).

    Keiken, “Morphogenic Angel” (2022). Keiken, “Morphogenic Angel” (2022).

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3. “Worldbuilding” au Centre Pompidou-Metz : quand l'art rencontre le jeu vidéo

 

Si des milliards d'individus jouent ou ont joué aux jeux vidéo dans le monde entier, Il aura fallu attendre le milieu des années 2000 pour que ceux-ci soient considérés, en France, comme un art à part entière. Pourtant, depuis leur apparition dans les années 60, ils ouvrent une porte inédite vers de nouveaux imaginaires, dans lesquels leurs nombreux utilisateurs peuvent se plonger pendant des heures. Nullement surprenant, donc, que ces nouveaux champs de création infusent également les pratiques artistiques depuis la fin du 20e siècle. Une influence croissante qu’analyse la grande exposition collective “Worldbuilding” au Centre Pompidou-Metz, réalisée en partenariat avec la Collection Julia Stoschek. Son célèbre commissaire Hans Ulrich Obrist y réunit des dizaines d’œuvres d’artistes contemporains nourris par ce territoire esthétique tels que Pierre Huyghe, Cory Arcangel, Dominique Gonzalez-Foerster ou encore Cao Fei, qui utilisent notamment la vidéo et l'animation 3D, la réalité virtuelle voire proposent des installations interactives.

 

“Worldbuilding. Jeu vidéo et art à l'ère digitale”, du 10 juin 2023 au 15 janvier 2024 au Centre Pompidou-Metz, Metz.

  • Frank Horvat, “Jeune marié découvrant le visage de sa femme dans un miroir”, Lahore, Pakistan, 1952.

    Frank Horvat, “Jeune marié découvrant le visage de sa femme dans un miroir”, Lahore, Pakistan, 1952. Frank Horvat, “Jeune marié découvrant le visage de sa femme dans un miroir”, Lahore, Pakistan, 1952.
  • Frank Horvat, “Amoureux”, Sydney, Australie, 1963.

    Frank Horvat, “Amoureux”, Sydney, Australie, 1963. Frank Horvat, “Amoureux”, Sydney, Australie, 1963.

© Studio Frank Horvat, Boulogne-Billancourt

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4. Paris et la mode vus par le photographe Frank Horvat au Jeu de paume

 

Disparu il y a deux ans et demi, Frank Horvat compte parmi les Français qui ont le plus marqué la photographie de la seconde moitié du 20e siècle. Durant toute sa vie, cet Italien d’origine n’a cessé de renouveler ses sujets, ses genres et ses techniques, de la photographie de rue au portait en passant par les scènes du quotidien capturées aux quatre coins de Paris, dans l'intimité de bistrots ou encore sur les plages méditerranéennes. A travers près de 200 tirages, Jeu de paume se concentre sur l’une des périodes les plus prolifiques de sa carrière, entre 1950 et 1965, où l'artiste est passé de photoreporteur à photographe de mode à succès. L'occasion de découvrir l'évolution des canons de l'époque, reflets de l'évolution du statut des femmes dans une société en mutation. 

 

“Frank Horvat. Paris, le monde, la mode”, du 16 juin au 17 septembre 2023 au Jeu de paume, Paris 1er.

  • Pol Taburet, “Parade” (2022). © Courtesy de l’artiste.

    Pol Taburet, “Parade” (2022). © Courtesy de l’artiste. Pol Taburet, “Parade” (2022). © Courtesy de l’artiste.
  • Pol Taburet, “Our Turf”(2021). Peinture à base d’alcool (fabriqué par l’artiste) et pastel gras à la brosse © Courtesy de l’artiste & Mendes Wood DM

    Pol Taburet, “Our Turf”(2021). Peinture à base d’alcool (fabriqué par l’artiste) et pastel gras à la brosse © Courtesy de l’artiste & Mendes Wood DM Pol Taburet, “Our Turf”(2021). Peinture à base d’alcool (fabriqué par l’artiste) et pastel gras à la brosse © Courtesy de l’artiste & Mendes Wood DM
  • Pol Taburet, “Sexual Hills” (2022). Acrylique et peinture à base d’alcool sur toile © Courtesy de l’artiste Photo : DENG Jiayun

    Pol Taburet, “Sexual Hills” (2022). Acrylique et peinture à base d’alcool sur toile © Courtesy de l’artiste Photo : DENG Jiayun Pol Taburet, “Sexual Hills” (2022). Acrylique et peinture à base d’alcool sur toile © Courtesy de l’artiste Photo : DENG Jiayun

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5. La jeune révélation artistique Pol Taburet à Lafayette Anticipations

 

Révélation de la jeune scène artistique française, Pol Taburet compose un monde hallucinatoire aux portes du cauchemar, sorte de déformation de ses propres rêves et de sa vie intérieure. Peuplées de créatures spectrales entre l’humain et l’animal, ses toiles figuratives sombres et habitées sont aussi bien nourries par la mythologie caribéenne et les rituels quimbois (magie antillaise) que par l'histoire de la peinture occidentale et l’iconographie du rap américain.  Lauréat du prix Reiffers Art Initiatives en 2022, le jeune Parisien est à l’affiche de sa première exposition personnelle à Lafayette Anticipations, où il invite les visiteurs à pénétrer son univers hybride et profond jalonné de nouvelles peintures, mais aussi de sculptures et installations, médiums qu'il investit pour la première fois.

 

Pol Taburet, “OPERA III : ZOO "The Day of Heaven and Hell”, du 21 juin au 3 septembre 2023 à Lafayette Anticipations, Paris 4e.

  • Harry Gruyaert, “Belgique, Trans-Europe-Express, 1981”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos

    Harry Gruyaert, “Belgique, Trans-Europe-Express, 1981”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos Harry Gruyaert, “Belgique, Trans-Europe-Express, 1981”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos
  • Harry Gruyaert, “Belgique, Anvers, 1988”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos

    Harry Gruyaert, “Belgique, Anvers, 1988”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos Harry Gruyaert, “Belgique, Anvers, 1988”. Cibachrome © Harry Gruyaert / Magnum Photos

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6. Le maître de la couleur Harry Gruyaert au BAL

 

Grand coloriste, Harry Gruyaert s’est distingué dès les années 60 par son approche très créative de la couleur à l’heure où le noir et blanc faisait encore autorité dans le médium photographique, notamment dans le genre de la photographie de rue, qu'il a particulièrement exploré. Aujourd’hui âgé de 81 ans, ce natif d’Anvers et voyageur passionné a posé ces six dernières décennies son objectif dans de nombreux pays du monde, dont il a immortalisé les paysages, les anonymes qui les parcouraient et particulièrement les lieux de transit, d'un parking en Inde à l'aéroport de Las Vegas en passant par les wagons du Trans-Europe-Express (ligne de train internationale fermée en 1995). Un héritage dont le BAL propose aujourd’hui un aperçu édifiant, en présentant tirages d'époque et projections

 

Harry Gruyaert, “La part des choses”, du 15 juin au 24 septembre au BAL, Paris 18e.

  • Kapwani Kiwanga, “pink-blue” (2017). Vue de l’exposition “A wall is just a wall”, The Power Plant, Toronto, Canada, 2017. Photo: Toni Hafkenscheid Courtesy de l’artiste et galerie Poggi, Paris ; galerie Tanja Wagner, Berlin; Goodman Gallery, Johannesburg, Le Cap et Londres.

    Kapwani Kiwanga, “pink-blue” (2017). Vue de l’exposition “A wall is just a wall”, The Power Plant, Toronto, Canada, 2017. Photo: Toni Hafkenscheid Courtesy de l’artiste et galerie Poggi, Paris ; galerie Tanja Wagner, Berlin; Goodman Gallery, Johannesburg, Le Cap et Londres. Kapwani Kiwanga, “pink-blue” (2017). Vue de l’exposition “A wall is just a wall”, The Power Plant, Toronto, Canada, 2017. Photo: Toni Hafkenscheid Courtesy de l’artiste et galerie Poggi, Paris ; galerie Tanja Wagner, Berlin; Goodman Gallery, Johannesburg, Le Cap et Londres.
  • Kapwani Kiwanga. Vue de l’exposition “Plot”, Haus der Kunst, Munich, Allemagne, 2020 Photo: Dominik Gigler. Courtesy de l’artiste et galerie Tanja Wagner, Berlin.

    Kapwani Kiwanga. Vue de l’exposition “Plot”, Haus der Kunst, Munich, Allemagne, 2020 Photo: Dominik Gigler. Courtesy de l’artiste et galerie Tanja Wagner, Berlin. Kapwani Kiwanga. Vue de l’exposition “Plot”, Haus der Kunst, Munich, Allemagne, 2020 Photo: Dominik Gigler. Courtesy de l’artiste et galerie Tanja Wagner, Berlin.

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7. Le paysage textile de Kapwani Kiwanga au CAPC

 

Haut lieu de l’art contemporain depuis les années 70, l’espace du CAPC de Bordeaux était durant la quasi-totalité du 19e siècle un entrepôt dédié au stockage de denrées coloniales. Une histoire dont s’empare cet été l’artiste-anthropologue canadienne Kapwani Kiwanga, lauréate du prix Marcel Duchamp 2020, passionnée par les rapports de pouvoir et de domination et grande lectrice des études post-coloniales. La plasticienne, qui se distingue notamment depuis une quinzaine d'années par sa pratique du textile avec ses parois en fils de sisal et tentures assemblées en patchwork, déploie cette fois-ci dans la grande nef du bâtiment situé au bord de la Garonne une installation monumentale, opposant à l’autorité de l’architecture en pierre la fluidité et la légèreté du textile ainsi qu'un habile travail de la couleur.

 

Kapwani Kiwanga, “Retenue”, du 30 juin 2023 au 7 janvier 2024 au CAPC - Musée d'art contemporain de Bordeaux.

  • Ana Mendieta, “Untitled: Silueta Series, Mexico” / From “Silueta Works in Mexico” (1973-1977, 1976). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co.

    Ana Mendieta, “Untitled: Silueta Series, Mexico” / From “Silueta Works in Mexico” (1973-1977, 1976). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co. Ana Mendieta, “Untitled: Silueta Series, Mexico” / From “Silueta Works in Mexico” (1973-1977, 1976). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co.
  • Ana Mendieta, “Untitled” (1973). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy the Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co.

    Ana Mendieta, “Untitled” (1973). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy the Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co. Ana Mendieta, “Untitled” (1973). © 2023 The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Adagp, Paris. Courtesy the Estate of Ana Mendieta Collection, LLC and Galerie Lelong & Co.

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8.  L'art écoféministe d'Ana Mendieta au MO.CO.

 

Dans l’histoire de l’art de la seconde moitié du 20e siècle, Ana Mendieta (1948-1985) apparaît comme un électron libre, affranchie des courants majeurs qui dominent la production de l’époque tout en restant très ancrée dans le milieu artistique new-yorkais. Tout au long de sa brève mais prolifique carrière, interrompue par sa brutale disparition, l’artiste américaine d’origine cubaine a exploré la relation fusionnelle du corps et du paysage par des sculptures éphémères, vidéos et performances réalisées en pleine nature, dans lesquelles germent les prémisses d’un art écoféministe. Cinq ans après son exposition personnelle au Jeu de paume, le MO.CO. choisit de présenter une centaine d’œuvres, dont des dessins, photographies et peintures jamais montrées et une installation recrée pour l’occasion, toutes traversées par sa passion pour les mythes originels, rituels païens et peintures rupestres.

 

Ana Mendieta, “Aux commencements”, du 3 juin au 10 septembre 2023 au MO.CO. Panacée, Montpellier.