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Numéro
13 Anna-Eva Bergman, Pierre Molinier, Diane Severin Nguyen, expositions

Anna-Eva Bergman, Pierre Molinier : 9 expositions à ne pas manquer en avril

Art

La rétrospective d'Anna-Eva Bergman au musée d'Art moderne de la Ville de Paris, l'hommage à Pierre Molinier au Frac MÉCA ou encore l'inauguration de la fondation Bally à Lugano... Découvrez les expositions du printemps à ne pas manquer.

  • Anna-Eva Bergman, “N°32-1973 Ciel noir” (1973). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman

    Anna-Eva Bergman, “N°32-1973 Ciel noir” (1973). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman Anna-Eva Bergman, “N°32-1973 Ciel noir” (1973). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman
  • Anna-Eva Bergman, “N°2-1953 Stèle avec lune” (1953). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman

    Anna-Eva Bergman, “N°2-1953 Stèle avec lune” (1953). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman Anna-Eva Bergman, “N°2-1953 Stèle avec lune” (1953). © Anna-Eva Bergman / Adagp, Paris, 2023 Photographie © Fondation Hartung-Bergman

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1. La rétrospective d'Anna-Eva Bergman au musée d'Art moderne de la Ville de Paris

 

Étendues bleutées réveillées par des feuilles d’argent ou d’or composant des formes pures : les toiles d’Anna- Eva Bergman (1909-1987) capturent, à elles seules, l’essence poétique et mélancolique des paysages de Norvège, son pays d’origine, mais aussi de la Méditerranée, sa région d’adoption. Si son impact a longtemps été sous-estimé par les historiens et commissaires, qui l’on souvent laissée dans l’ombre de son célèbre mari Hans Hartung, cette figure de l’abstraction picturale connaît enfin en France la rétrospective qu’elle mérite, riche de plus de 200 œuvres. Nombre d’entre elles proviennent du don de la Fondation Hartung-Bergman créée en 1994, qui a ouvert, depuis l’an passé, les portes des ateliers et de la demeure habitée par le couple de peintres sur les hauteurs d’Antibes.

 

“Anna-Eva Bergman. Voyage vers l'intérieur”, jusqu'au 16 juillet 2023 au musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Paris 16e.

  • Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, “6,99” (1984). © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean- Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York

    Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, “6,99” (1984). © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean- Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, “6,99” (1984). © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2023 © Estate of Jean- Michel Basquiat Licensed by Artestar, New York
  • Michael Halsband, “Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat #143” New York City, July 10, 1985.Crédit photographique : © Michael Halsband

    Michael Halsband, “Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat #143” New York City, July 10, 1985.Crédit photographique : © Michael Halsband Michael Halsband, “Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat #143” New York City, July 10, 1985.Crédit photographique : © Michael Halsband

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2. La rencontre historique entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol à la Fondation Louis Vuitton

 

Figures majeures du New York underground, Andy Warhol (1928-1987) et Jean-Michel Basquiat (1960-1988) ont marqué au fer rouge la seconde moitié du 20e siècle. Malgré leurs pratiques très différentes voire complémentaires, ces artistes séparés par près de deux générations voient leurs destins se croiser au début des années 80 lorsqu’ils décident d’entamer une série de peintures à quatre mains. La Fondation Louis Vuitton revient sur cette collaboration exceptionnelle et ultra prolifique des deux Américains étalée sur deux ans, à travers quelque 300 œuvres dont une centaine réalisées en duo. L’occasion de se plonger dans une production qui, malgré sa réception mitigée mitigée à l’époque, a provoqué un tournant dans la carrière respective des deux artistes et rencontré par la suite un succès grandissant, à la lumière de leur immense popularité posthume.

 

“Basquiat x Warhol. À quatre mains”, du 5 avril au 28 août 2023 à la Fondation Louis Vuitton, Paris 16e.

  • Pierre Molinier, "Moi en 1925" (1970 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA

    Pierre Molinier, "Moi en 1925" (1970 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA Pierre Molinier, "Moi en 1925" (1970 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA
  • Pierre Molinier, “Sans titre” (1960 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA

    Pierre Molinier, “Sans titre” (1960 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA Pierre Molinier, “Sans titre” (1960 - 1976). @Adagp, Paris, 2023. Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA

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3.  L'œuvre tabou et visionnaire de Pierre Molinier au Frac MÉCA

 

Artiste transgressif définitivement en avance sur son temps, Pierre Molinier (1900-1976) a longtemps été méconnu voire censuré, en raison de son œuvre érotique abordant de front des sujets tels que la sexualité fétichiste ou le travestissement, encore tabous à l’époque. Alors que le travail photographique mais aussi pictural et vidéo de ce Français connaît aujourd’hui un retour en grâce, le Frac MÉCA lui consacre une exposition, explorant sa pratique, ses inspirations ainsi que son héritage. Si celle-ci met en exergue les affinités plastiques et thématiques entre Pierre Molinier et certains artistes de son époque, de Hans Bellmer à Claude Cahun en passant Arnaud Labelle-Rojoux, elle montre également combien des artistes plus contemporains tels que Jean-Charles de Quillacq et Cécile Bouffard s’inscrivent indéniablement dans sa lignée.

 

“Molinier rose saumon ‘nous sommes tous des menteurs’ ”, jusqu'au 17 septembre 2023 au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux.

  • Fondation Bally, Villa Heleneum. Photo : Valentina Casalini.

    Fondation Bally, Villa Heleneum. Photo : Valentina Casalini. Fondation Bally, Villa Heleneum. Photo : Valentina Casalini.
  • Tania Gheerbrant (2021). Crédits : Salim Santa Lucia.

    Tania Gheerbrant (2021). Crédits : Salim Santa Lucia. Tania Gheerbrant (2021). Crédits : Salim Santa Lucia.
  • Karim Forlin, “Pétrichor”. Photo Exposition - La Ferme de la Chapelle © Nicolas Delaroche Studio

    Karim Forlin, “Pétrichor”. Photo Exposition - La Ferme de la Chapelle © Nicolas Delaroche Studio Karim Forlin, “Pétrichor”. Photo Exposition - La Ferme de la Chapelle © Nicolas Delaroche Studio
  • Mel O'Callaghan. Crédits : Clemens Habicht.

    Mel O'Callaghan. Crédits : Clemens Habicht. Mel O'Callaghan. Crédits : Clemens Habicht.
  • Wilfrid Almendra, “Astéride” (2022).

    Wilfrid Almendra, “Astéride” (2022). Wilfrid Almendra, “Astéride” (2022).

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4. L'ouverture au public de la Fondation Bally à Lugano

 

Créée en 2006 par la maison de prêt-à-porter de luxe éponyme, la Fondation Bally met depuis dix-sept ans en exergue les liens qui unissent art et société. Ce printemps, sa mission prend un nouveau tournant avec l’ouverture au public de son siège, dans l’historique Villa Heleneum, somptueux domaine bordé d’arbres, de fleurs et d’oliviers sis au bord du lac de Lugano, en Suisse italienne. Pour cette inauguration, sa nouvelle directrice Vittoria Matarrese dévoile “Un lac inconnu”, une première exposition collective inspirée par le cadre de la fondation et la rencontre presque fusionnelle entre l’humain et le paysage. On y trouve les œuvres d’une vingtaine d’artistes contemporain internationaux : des figures historiques telles que Vito Acconci et Rebecca Horn, très établies, à l’instar de Philippe Parreno et Oliver Beer, mais aussi de plus jeunes talents, de Tania Gheerbrant à Paul Maheke.

 

“Un lac inconnu”, exposition inaugurale de la Fondation Bally du 20 avril au 24 septembre 2023 à la Villa Heleneum, Lugano (Suisse).

  • Personnage de cire de Philippe Starck réalisé par Éric Saint-Chaffray, sculpteur-modeleur, 2010 pour le Musée Grévin. Paris, collection Musée Grévin © Yann Deret

    Personnage de cire de Philippe Starck réalisé par Éric Saint-Chaffray, sculpteur-modeleur, 2010 pour le Musée Grévin. Paris, collection Musée Grévin © Yann Deret Personnage de cire de Philippe Starck réalisé par Éric Saint-Chaffray, sculpteur-modeleur, 2010 pour le Musée Grévin. Paris, collection Musée Grévin © Yann Deret
  • “L’As”, dessin de Philippe Starck pour le Collège de ’Pataphysique, 2021. Photo : Jean-Louis Losi

    “L’As”, dessin de Philippe Starck pour le Collège de ’Pataphysique, 2021. Photo : Jean-Louis Losi “L’As”, dessin de Philippe Starck pour le Collège de ’Pataphysique, 2021. Photo : Jean-Louis Losi
  • Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie attribuée à Albert Brichaut, Un train dans la rue, accident en gare Montparnasse, 1895. © Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris

    Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie attribuée à Albert Brichaut, Un train dans la rue, accident en gare Montparnasse, 1895. © Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie attribuée à Albert Brichaut, Un train dans la rue, accident en gare Montparnasse, 1895. © Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris
  • Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie de Guillaume Potignon pour la Ville de Paris, Les oculi de la voûte du canal Saint-Martin, boulevard Richard-Lenoir, Paris © Guillaume Potignon / Ville de Paris

    Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie de Guillaume Potignon pour la Ville de Paris, Les oculi de la voûte du canal Saint-Martin, boulevard Richard-Lenoir, Paris © Guillaume Potignon / Ville de Paris Dessin original de Philippe Starck, 2023 Sur une photographie de Guillaume Potignon pour la Ville de Paris, Les oculi de la voûte du canal Saint-Martin, boulevard Richard-Lenoir, Paris © Guillaume Potignon / Ville de Paris

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5.  Le Paris rêvé par Philippe Starck au musée Carnavalet

 

Rouvert en 2021 après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet continue de se dévoiler sous un nouveau jour en invitant cette fois-ci le plus célèbre designer français à investir ses espaces : Philippe Starck. Dans une scénographie sur mesure, le Parisien rend hommage à la ville qu’il habite depuis son enfance et qui l’a toujours inspiré, à travers un parcours onirique invitant à traverser ses lieux touristiques, politiques et culturels phares, du palais de l’Élysée aux Bains-Douches en passant par le canal Saint-Martin. Nourri par les collections du musée, ce projet inédit livré par le créateur souligne la part de mystère de la capitale : sous son regard, Paris devient ainsi “pataphysique”, référence à cette science des solutions imaginaires.

 

“Philippe Starck. Paris est pataphysique”, jusqu'au 27 août 2023 au musée Carnavalet, Paris 3e.

  • Diane Severin Nguyen, “Daily Affirmation” (2021) © Diane Severin Nguyen, Collection Huis Marseille, Museum for Photography

    Diane Severin Nguyen, “Daily Affirmation” (2021) © Diane Severin Nguyen, Collection Huis Marseille, Museum for Photography Diane Severin Nguyen, “Daily Affirmation” (2021) © Diane Severin Nguyen, Collection Huis Marseille, Museum for Photography
  • Diane Severin Nguyen, “Against the Sun” (2021). © Diane Severin Nguyen, Private collection, Antwerp, Belgium

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  • Diane Severin Nguyen, ”Influencer”􏰀􏰁􏰂􏰃􏰄􏰁􏰅􏰄􏰆􏰀􏰁􏰂􏰃􏰄􏰁􏰅􏰄􏰆􏰁􏰂􏰃􏰄􏰁􏰅􏰄􏰆 (2020). © Diane Severin Nguyen, Private collection, Antwerp, Belgium

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  • Diane Severin Nguyen, “Ribbon Devotion” (2020) © Diane Severin Nguyen, Private collection, Antwerp, Belgium

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  • Diane Severin Nguyen, “Southern Star” (2021). © Diane Severin Nguyen, Collection Huis Marseille, Museum for Photography Ribbon Devotion, 2020 © Diane Severin Nguyen, Private collection, Antwerp, Belgium 􏰇􏰈􏰉􏰊􏰋 􏰍􏰎􏰏􏰆􏰐􏰈􏰑􏰉􏰒􏰁􏰓, 2021 © Diane Severin Nguyen, Collection Huis Marseille, Museum for Photography

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6. Le monde empoisonné de la photographe Diane Severin Nguyen à la MEP

 

Alors que la grande rétrospective de Zanele Muholi court encore dans ses étages, la Maison européenne de la photographie continue de mettre en avant des jeunes photographes dans son Studio, où elle présente ce printemps le travail de Diane Severin Nguyen. Depuis près de dix ans, cette Américaine de 33 ans capture en gros plan les éléments qui composent notre monde pour en révéler tout le potentiel étrange. Détails de fruits et de fleurs exotiques, de cheveux ou encore d’emballages plastiques... transformé par des éclairages artificiels et des réactions chimiques, le réel se pare de couleurs surnaturelles pour se montrer aussi sucré et séduisant qu’empoisonné et dangereux. Une production visuelle organique qui éveille les sens.

 

Diane Severin Nguyen, jusqu'au 21 mai 2023 à la Maison européenne de la photographie, Paris 4e.

  • Tabita Rezaire, “Deep Down Tidal” (2017). Installation vidéo © droits réservés. Courtesy the artist and Goodman Gallery, Johannesburg

    Tabita Rezaire, “Deep Down Tidal” (2017). Installation vidéo © droits réservés. Courtesy the artist and Goodman Gallery, Johannesburg Tabita Rezaire, “Deep Down Tidal” (2017). Installation vidéo © droits réservés. Courtesy the artist and Goodman Gallery, Johannesburg
  • Tabita Rezaire, “Mamelles Ancestrales, Den Frie Udstilling” (2019). Vue de l'installation ; Photographie par David Stjernholm. Courtesy de l'artiste et de Goodman Gallery.

    Tabita Rezaire, “Mamelles Ancestrales, Den Frie Udstilling” (2019). Vue de l'installation ; Photographie par David Stjernholm. Courtesy de l'artiste et de Goodman Gallery. Tabita Rezaire, “Mamelles Ancestrales, Den Frie Udstilling” (2019). Vue de l'installation ; Photographie par David Stjernholm. Courtesy de l'artiste et de Goodman Gallery.

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7. La première monographie de l'artiste-chamane Tabita Rezaire aux Abattoirs 

 

À 34 ans, Tabita Rezaire pose sur le monde et la création une vision holistique : à la fois plasticienne, professeure de yoga et agricultrice, la jeune Française multiplie les moyens et processus pour se connecter à la nature et à la terre. Ses installations, vidéos, photographies ou encore impressions textiles et papiers-peints s’inspirent des nouvelles technologies, de la science-fiction et des rituels ancestraux pour explorer la construction contemporaine de l’identité, et notamment la place des corps racisés. Présentée aux Abattoirs à Toulouse, sa première exposition monographique en France se fait l’écho des questionnements mais aussi de la poésie qui émergent dans une époque polarisée, partagée entre naturophilie et technophilie.

 

“Tabita Rezaire. Connexions élémentaires”, du 7 avril au 27 août 2023 aux Abattoirs, Toulouse.

  • Chloé Sassi, “ECOSENSUEL.LES”.

    Chloé Sassi, “ECOSENSUEL.LES”. Chloé Sassi, “ECOSENSUEL.LES”.
  • Christian Tresor Djoujum, “Schoolboys” (2022). (c) Guillaume Bihan

    Christian Tresor Djoujum, “Schoolboys” (2022). (c) Guillaume Bihan Christian Tresor Djoujum, “Schoolboys” (2022). (c) Guillaume Bihan
  • Lou Fauroux, “What Remains” (2022).

    Lou Fauroux, “What Remains” (2022). Lou Fauroux, “What Remains” (2022).
  • Theophylle Dcx “Le chant du 16 juin 1869“ (2022).

    Theophylle Dcx “Le chant du 16 juin 1869“ (2022). Theophylle Dcx “Le chant du 16 juin 1869“ (2022).

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8. Un panorama de la scène artistique émergente au festival 100% L'EXPO

 

Une fois leurs études terminées, il est souvent difficile pour les artistes émergents de trouver des occasions de montrer leur travail et le faire connaître aux professionnels de l'art autant qu'au public. Fondé en 2018 et devenu depuis un rendez-vous incontournable pour découvrir l’avenir de la création à Paris, le festival 100% L'EXPO offre chaque printemps cette opportunité à des dizaines de talents issus de prestigieuses écoles d’art, des Arts décoratifs au Fresnoy en passant par La Fémis et l’ENSCI. Au sein de la Grande Halle et des Folies de la Villette, l’événement réunit pour sa cinquième édition les œuvres de plus de soixante plasticiens, designers, photographes et vidéastes tout juste diplômés, à l’instar de Christian-Trésor Djoujum, Neïla Czermak Ichti, Lou Fauroux ou encore Chloé Sassi. S’étalant sur trois semaines le festival est également ponctué de conférences, performances et projections, tandis que des artistes plus établis tels que Mohamed Bourouissa et Chloé Royer présentent dans le quartier des installations en plein air.

 

100% L'EXPO 2023, du 5 au 23 avril 2023 à la Grande Halle de la Villette, Paris 19e.

  • Nefeli Papadimouli, “Skinscapes (2021). 
Sculptures et performances écrites.
documentation de la performance : Festival PLAYGROUND, Musée M, Louvain, BE (2021)
. Photo © Robin Zenner

    Nefeli Papadimouli, “Skinscapes (2021). 
Sculptures et performances écrites.
documentation de la performance : Festival PLAYGROUND, Musée M, Louvain, BE (2021)
. Photo © Robin Zenner Nefeli Papadimouli, “Skinscapes (2021). 
Sculptures et performances écrites.
documentation de la performance : Festival PLAYGROUND, Musée M, Louvain, BE (2021)
. Photo © Robin Zenner
  • Nefeli Papadimouli, “Être forêts“ (2021). 
Vidéo numérique synchronisée à deux canaux, 13'43 min, couleur, son (arrêt sur image)
 © Nefeli Papadimouli

    Nefeli Papadimouli, “Être forêts“ (2021). 
Vidéo numérique synchronisée à deux canaux, 13'43 min, couleur, son (arrêt sur image)
 © Nefeli Papadimouli Nefeli Papadimouli, “Être forêts“ (2021). 
Vidéo numérique synchronisée à deux canaux, 13'43 min, couleur, son (arrêt sur image)
 © Nefeli Papadimouli
  • Nefeli Papadimouli, “Correspondances (possible encounters of parallel lines” (2021-2022). 
Performance écrite.
Durée: 45min approximativement. 
72e Festival de Jeune Creation, @ Fondation Fiminco, Romainville, 2022, FR
Photo © Vincent Ceraudo

    Nefeli Papadimouli, “Correspondances (possible encounters of parallel lines” (2021-2022). 
Performance écrite.
Durée: 45min approximativement. 
72e Festival de Jeune Creation, @ Fondation Fiminco, Romainville, 2022, FR
Photo © Vincent Ceraudo Nefeli Papadimouli, “Correspondances (possible encounters of parallel lines” (2021-2022). 
Performance écrite.
Durée: 45min approximativement. 
72e Festival de Jeune Creation, @ Fondation Fiminco, Romainville, 2022, FR
Photo © Vincent Ceraudo

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9. Nefeli Papadimouli au Crédac

 

Formée aussi bien aux beaux-arts qu’à l’architecture, Nefeli Papadimouli se passionne pour la relation entre le corps en mouvement et l’espace. Une étude qui passe notamment chez elle par la création de nombreux costumes et pièces textiles ingénieux et leur activation ponctuelle dans ses vidéos et performances, théâtralisant les échanges entre ceux qui les revêtent et leur environnement. Présentée en 2022 à la Bourse Révélations Emerige, dont elle était l’une des finalistes, le travail de l’artiste grecque basée à Paris a séduit la directrice du Crédac Claire Le Restif qui, dans le cadre du partenariat qui unit le centre d’art avec le prix annuel dédié à la jeune création, l’expose désormais entre ses murs. Pour l'occasion, la trentenaire a imaginé un projet en lien avec l'histoire avec Ivry-sur-Seine, ville où est installée l'institution depuis la fin des années 80.

 

Nefeli Papadimouli, “Étoiles partielles”, du 21 avril au 2 juillet 2023 au Crédac, Ivry-sur-Seine. Performance Étoiles partielles le samedi 3 juin, 19h,  dans le cadre de la Nuit Blanche 2023, Place Voltaire à Ivry-sur-Seine.